Cyril Montana

1395139265_1229Écrivain français né le 31 décembre 1969, Cyril Montana a été chroniqueur et producteur à France Culture et a collaboré aux magazines Blast et Extra-Small. Il a notamment écrit les romans Malabar Trip (2003, Le Dilettante) et Carla on my Mind (2005, Le Dilettante), un essai intitulé Le Bonheur de refaire le monde (2005). Ses deux premiers romans sont parus en format livre de poche, « J’ai lu ». Il publie en 2008 La Faute à Mick Jagger aux éditions Le Dilettante, troisième roman pour lequel il a fait partie de la sélection des prix Renaudot et Marcel Pagnol 2008.

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Par ailleurs, il est marié à la chanteuse indonésienne Anggun depuis le 25 juin 2010 à Paris, ils ont une petite fille Kirana, et il a aussi un fils, Grégoire.

L’auteur nous livre sa perception de la société à travers ces trois romans

  • Pouvez-vous vous présenter pour nos lecteurs ?

Cyril Montana, 1m77 ou 78 j’ai jamais su…

J’adore les millefeuilles, car à chaque page on découvre de nouvelles choses comme dans un livre et faire du scooter parce que c’est le meilleur endroit avec le train pour que naisse des idées. Certainement cette immobilité du corps qui est en même temps en mouvement…

  •   Déjà trois romans, comment vous percevez-vous en tant qu’écrivain dans la société où vous vivez ?

L’écriture me permet de prendre du recul sur ma vie en société. C’est étonnement une manière de s’isoler des autres pour ne se consacrer au final qu’à eux, car un livre qui ne serait lu que par moi n’aurait aucun intérêt. J’aime ce mouvement contradictoire.

  •   Comment naît, chez vous, l’idée d’un nouveau roman ?

En travaillant, en grattant. C’est à dire que jusqu’ici, je pars toujours sur une ou des pistes que je creuse jusqu’à ce que d’un coup je trouve celle que je fais suivre jusqu’au bout. J’ai l’impression d’être un sculpteur quand il s’agit d’écrire puis de travailler et retravailler sans cesse mon texte jusqu’à obtention d’un résultat qui me semble en adéquation avec l’idée que je me suis faite du livre.

  • Que faites-vous lorsque vous n’écrivez pas ?

Je suis avec ma chérie et mes enfants, et puis je vous observe aussi.

  •     Quelles sont vos relations avec le monde de l’édition ?

Je n’aime pas les milieux, j’évite donc de m’enfermer dans des clans, cela ne m’intéresse pas. J’aime les individus surtout, c’est cela qui m’intéresse chez les gens, leur âme, alors édition ou pas, éditeur ou plombier, je vous aime.

  •     En 2003 vous publiez Malabar trip, est-ce votre premier roman écrit ?

Mon parcours est d’une grande banalité j’en ai écrit d’autres avant au moins deux projets qui m’ont été refusé par une bonne dizaine d’éditeurs.

C’est pas évident d’ailleurs de se remettre à écrire quand, plein d’espoir après avoir travaillé comme un damné, vous déposez vous même vos manuscrits à l’accueil des grandes et des petites maisons d’édition, et que vous recevez des lettres de refus, très souvent des lettres type d’ailleurs…

A ce sujet, il faut tout de même savoir, et je le tiens d’un grand monsieur de l’édition, que 90% (voire plus) des bouquins publiés le seraient par préemption, il ne resterait donc que très peu de place pour les « non-introduits », je trouve ça dur…