Catherine Dufour

   Elle a publié de nombreux romans et nouvelles de Fantasy et de SF

Outrage et rébellion, 2009

Quand les dieux buvaient
Blanche Neige et les lance-missiles , 2001, Prix Merlin
L’Ivresse des providers , 2001
Merlin l’Ange Chanteur , 2003
L’immortalité moins six minutes , 2007

Le Goût de l’immortalité , 2005, Prix Bob-Morane 2006, Prix Rosny aîné 2006, Prix du Lundi 2006, Grand Prix de l’Imaginaire 2007 

Délires d’Orphée , 2007

Sa nouvelle L’immaculée conception , 2006 a obtenu le Grand Prix de l’Imaginaire 2008
Elle a publié en 2008 un recueil de nouvelles aux Editions Le Bélial , L’accroissement mathématique du plaisir

Elle nous dévoile un peu le contenu de son livre

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  • Mémoires mortes est devenu L’accroissement mathématique du plaisir . Est-ce pour ne pas créer de confusion avec le roman éponyme de Patricia Cornwell ou la série BD ?

C’est pour ne pas créer de confusion avec Mémoires vives, mémoires mortes, le recueil de nouvelles de Gérard Klein paru récemment. Mais le fait que Patricia Cornwell ait publié un Mémoires mortes me gênait aussi. Je suis donc ravie que mon recueil ait changé de nom.

  • Vous avez déclaré que pour vous c’était plutôt les différentes visions de l’enfer. L’enfer serait-il un lieu de plaisir ?

Ah non, c’est même sa définition : l’enfer est un gigantesque champ de feu dépourvu de briquet.

Différentes visions de l’enfer est un clin d’œil à Dangereuses visions, le recueil d’Harlan Ellison qui a fondé le renouveau de la science-fiction dans les années 60. C’est aussi un bon reflet du contenu de mon recueil, car chaque nouvelle met en scène un personnage qui se penche sur son enfer personnel. Dans Le jardin de Charlith, une poignée d’adolescents regarde l’éveil de ses pulsions sexuelles avec une telle frayeur qu’un sacrifice humain lui semblera nécessaire pour expier, dans Je ne suis pas une légende, le héros voit son monde s’effondrer, se voit lui-même incapable de relever le défi et ne parvient même pas à devenir fou, dans Mater clamosorum, une femme assiste impuissante à la mise à mort de son fils, qui est sa seule joie en ce monde, etc. Je confronte mes héros au pire.

Hélas, ce titre si parlant n’a pas eu l’heur de plaire à l’éditeur.

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